Assurance invalidité et Prévoyance
C’est quoi l’assurance invalidité (premier pilier) ?
L’assurance invalidité (AI) en Suisse est une couverture essentielle qui vise à soutenir financièrement les personnes qui, en raison d’une maladie ou d’un accident, ne sont plus en mesure de travailler pleinement. Elle permet aux bénéficiaires de maintenir un petit niveau de vie, et propose des mesures de réhabilitation.
Son montant dépend de vos années de cotisation et des montants que vous avez cotisés, mais varie de CHF 14’700.- à CHF 29’400.- par an (la même chose que pour la rente AVS).
Elle est disponible pour toute personne vivant ou travaillant en Suisse, dès l’entrée dans la 18ème année de vie. Elle se met en place après un délai allant de 1 à 2 ans après l’accident ou la maladie, si une incapacité de travail d’au moins 40% est reconnue.
Si cette personne a des enfants à charge, elle recevra également une petite rente supplémentaire par enfant jusqu’à leur majorité, ou jusqu’à ce qu’ils finissent leurs études (max. 25 ans).
Elle durera jusqu’à l’âge de la retraite, puis se transformera en « rente AVS de vieillesse » standard que tout le monde touche (c’est le premier pilier).
C’est quoi la rente LAA et la rente invalidité LPP (deuxième pilier) ?
Pour résumer grossièrement, la rente LAA couvre les travailleurs à hauteur de 80% de leur dernier salaire (max. CHF 118’560.- par an), mais uniquement en cas d’invalidité due à un accident (que ce soit un accident du travail ou pas).
La rente invalidité LPP, elle, est accordée dans les autres cas d’invalidité aux personnes possédant une caisse de pension. Le montant va dépendre de la caisse en question, mais équivaut en général à 50-60% de leur dernier salaire, avec également des petites rentes supplémentaires par enfant à charge.
Ces 2 rentes, ainsi que la rente AI, sont diminuées plus ou moins proportionnellement si l’invalidité reconnue n’est que partielle. Elles sont octroyées après un délai de 2 ans après la survenue de l’incapacité de travail.
Elles dureront au maximum jusqu’à l’âge de la retraite, puis la prévoyance vieillesse standard de votre caisse de pension s’appliquera en fonction de l’argent cotisé durant la carrière (c’est le deuxième pilier).
Toutes ces rentes se cumulent entre elles, mais le total ne peut jamais dépasser 90% de votre dernier salaire.
Au final, est-ce que ça suffit ?
Pour répondre précisément à la question, il faut faire une analyse complète de prévoyance pour votre cas précis (ce que nous pouvons faire sur demande), mais en général, voici nos conclusions :
– Si votre incapacité de travail survient à la suite d’un accident, vous êtes bien couvert, mais vous aurez toujours une lacune d’au moins 10% de votre dernier salaire. Si votre foyer peut se permettre cette baisse de revenu, alors ce scénario ne devrait pas vous alarmer sur un plan financier.
– Si votre incapacité de travail survient à la suite d’une maladie, vous n’êtes pas bien couvert. Le cumul de vos rentes 1er et 2ème pilier atteindront rarement 80% de votre dernier salaire et votre lacune financière se fera lourdement ressentir.
– Si vous ne cotisez pas, ou peu, à une caisse de pension (certains indépendants, ou des personnes qui ne travaillent plus, ou à taux réduit, pour s’occuper d’enfants par exemple), alors vous n’êtes pas bien couvert du tout. Dans ce cas, à moins que vos charges ne soient très basses, votre lacune financière pourrait être dévastatrice.
Comment faire pour mieux me protéger et protéger ma famille contre une incapacité de travail ?
C’est là qu’entre en jeu le 3ème pilier.
Beaucoup de gens pensent que le 3ème pilier n’est qu’une façon d’épargner en déduisant des impôts, mais ce qu’ils ignorent c’est que le 3ème pilier propose aussi des rentes en cas d’invalidité.
Ces rentes viennent s’additionner aux rentes du 1er et du 2ème pilier et peuvent faire dépasser, elles, le plafond de 90% du dernier salaire. Elles surviennent aussi après un délai qui est généralement de 24 mois, mais qui peut être réduit (utile pour les indépendants).
Évidemment, ces rentes facultatives ont un prix, et c’est pour ça qu’elles sont souvent ignorées, afin de maximiser les gains potentiels à la retraite. Mais n’est-ce pas au moins aussi important de vous protéger contre ces éventualités du présent que de construire une retraite future ?
Les différentes possibilités
Dans le cadre du 3ème pilier en assurance, vous avez le choix entre :
– Faire une rente en cas d’incapacité de travail seule
– Faire une assurance-vie seule
– Faire une épargne seule
– Combiner 2 ou 3 de ces solutions ensemble (ce qui peut réduire les frais)
Vous pouvez même créer différents contrats 3ème pilier, chez 1 ou plusieurs assureurs, afin de prendre ce qu’il y a de mieux chez chacun. Mais quel que soit votre choix, les primes que vous payez pour un 3ème pilier 3A sont déductibles partout en Suisse jusqu’à CHF 7’056.- par an.
Pour la rente, vous pouvez aussi choisir entre assurer toutes les incapacités de travail, ou seulement celles qui ne sont pas dues à un accident, ce qui permet d’en réduire le prix. Cela peut être optimal, suivant votre situation, du fait que le 2ème pilier couvre beaucoup mieux les cas d’accidents que les autres.
Vous pouvez aussi choisir le montant, mais les compagnies ont chacune des minimum et maximum différents.
Trouver la meilleure offre
Il faut savoir que le prix de ces rentes dépend de beaucoup de paramètres, à commencer par le type d’emploi que vous exercez, et si vous fumez ou non. Et bien sûr, chaque assurance possède des tarifs différents.
C’est pourquoi nous avons créé un comparateur en ligne très simple, neutre et gratuit.
Il vous suffit de remplir ce formulaire pour recevoir en quelques minutes un comparatif complet :
Je n'ai jamais vu un professionnel plus diplomate, compétent et travailleur dans ce domaine que lui.
J'ai énormément apprécié sa disponibilité et sa réactivité.
Prise en charge personnalisée et rapidité d'exécution. Je suis ravie !
Merci pour tout Xavier 🙂
Je recommanderais certainement leur service.
Merci infiniment.
Je recommande vivement les services de SpartaGroup